Le cinéma marocain face à la société : miroir ou révolte silencieuse ?
Le cinéma marocain, encore trop souvent marginalisé sur la scène internationale, porte pourtant en lui une parole essentielle. Il est ce miroir discret mais puissant d’une société en transition, traversée par ses contradictions, ses douleurs, mais aussi ses espoirs.
Dans un monde où l’image tend à divertir plus qu’à éveiller, le cinéma marocain continue d’assumer un rôle souvent ingrat : celui de poser les bonnes questions. À travers des œuvres poignantes et sobres, des réalisateurs comme Nabil Ayouch, Faouzi Bensaïdi ou Leila Kilani abordent sans détour les maux profonds de notre quotidien : inégalités sociales, condition des femmes, crise identitaire, absence d’écoute, jeunesse perdue entre traditions et modernité.
Mais alors, le cinéma marocain est-il un miroir fidèle, ou un cri étouffé ? Est-il là pour raconter… ou pour réveiller ?
Je pense qu’il fait les deux. Car dans chaque film bien construit, il y a à la fois une volonté de témoigner — de capturer une vérité sociale — et une urgence de résister. Résister à l’oubli. À l’indifférence. Au fatalisme.
Dans ce blog, Ciné-blog-Milouhaj, je vous proposerai régulièrement des réflexions personnelles, parfois critiques, parfois sensibles, mais toujours sincères. Je ne suis ni journaliste, ni expert du cinéma. Je suis un spectateur engagé, un amoureux du réel, un passionné du message.
Merci à vous, chers lecteurs, de me rejoindre dans cette aventure. Le cinéma, quand il est bien regardé, peut changer un regard. Et un regard peut changer une vie.
— Milou Haj